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24 nov. 2010

[Article] Chine : une femme est condamnée à passer un an dans un camp de travail pour un tweet.

Chinese woman sentenced to a year in labour camp over tweet
17 novembre 2010 | Amnesty International.

Amnesty International a exhorté les autorités chinoises ce mercredi 17 novembre 2010 à libérer une femme condamnée à passer une année dans un camp de travail, parce qu'elle a relayé sur Twitter un message considéré comme anti-Japonais.Amnesty International today urged the Chinese authorities to release a woman sentenced to a year in a labour camp for retweeting a supposedly anti-Japanese message. [English version here]

Lundi 15 novembre, la cybermilitante chinoise Cheng Jianping a été condamnée à une année de « rééducation par le travail » pour « trouble à l'ordre social », parce qu'elle a relayé sur Twitter le lien vers un billet satirique du 17 octobre, qui suggérait de détruire le pavillon du Japon à l'Exposition universelle de Shanghai.
Cheng Jianping a « disparu » dix jours plus tard, le jour même de son mariage. On ignorait ce qui lui était arrivé, jusqu'à ce qu'on apprenne cette semaine qu'elle avait été placée en détention et condamnée par la police locale.
« Condamner quelqu'un à un an de " rééducation par le travail ", sans procès, simplement pour avoir relayé le commentaire clairement satirique d'une autre personne sur Twitter illustre le niveau de répression qui sévit actuellement en Chine contre la liberté d'expression sur Internet », a déclaré Sam Zarifi, directeur du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.
Le tweet (message envoyé via Twitter) choquant a été initialement posté par le fiancé de Cheng Jianping, Hua Chunhui, qui se moquait des jeunes manifestants chinois nationalistes qui avaient fracassé des produits japonais pour protester contre un accrochage maritime impliquant la Chine et le Japon au large des îles contestées Diaoyu/Senkaku.
Dans le tweet original de Hua Chunhui, on pouvait lire : « Manifester contre le Japon, détruire des produits japonais, tout cela a déjà été fait il y a des années par Guo Quan [militant et spécialiste du massacre de Nankin]. Rien de nouveau à l'horizon. Si vous voulez vraiment passer à la vitesse supérieure, prenez le premier avion vers Shanghai pour détruire le pavillon japonais de l'Expo. »
En relayant ce commentaire sous le pseudonyme de « wangyi09 », Cheng Jianping a ajouté la phrase suivante : « Jeunesse en colère, à l'attaque ! » Trois personnes seulement ont transféré ce tweet via Twitter.
Cheng Jianping est sans doute la première citoyenne chinoise à devenir une prisonnière d'opinion sur la seule base d'un tweet.
Il semble que son fiancé Hua Chunhui, connu sur Twitter sous le pseudonyme de « wxhch », n'ait pas été arrêté.
« Il est possible que Cheng Jianping ait été prise pour cible en raison du cybermilitantisme qu'elle a déployé ces dernières années et de l'expression de son soutien en faveur d'autres dissidents et militants chinois », a indiqué Sam Zarifi.

Une blague sur Twitter = une Chinoise en prison 
19 nov. 2010 | BBC News (By Damian Grammaticas, Beijing) | Via Infos-du-net (Par David Civera).

Une citoyenne chinoise de 46 ans vient d’être condamnée aux travaux forcés sans avoir eu la possibilité de se défendre au cour d'un procès. La raison invoquée est un message Twitter de son fiancé qu'elle a renvoyé et qui était une blague sur les manifestations chinoises envers le Japon.

Une situation diplomatique difficile
Le mois dernier, les relations diplomatiques chinoises et japonaises ont souffert à cause d’une dispute sur la territorialité d’îles inhabitées à l’Est des eaux chinoises. Une association de jeunes nationalistes chinois a manifesté son mécontentement en fracassant des produits japonais. Pour plus d’information, nous vous proposons un reportage de Reuters ci-dessous.
C’est dans ce contexte que Cheng Jianping a répercuté le tweet de son fiancé qui affirmait :
« Les démonstrations anti-japonaises, la destruction de produits japonais, tout cela a déjà été fait il y a des années par Guo Quan [NDLR: un activiste renommé et spécialiste du massacre de Nankin]. Ce n’est pas nouveau. Si vous voulez vraiment relever le niveau, vous devriez prendre l’avion pour Shanghai et fracasser le pavillon de l’exposition japonaise ».
Cinq caractères = un an de travaux forcés
Elle a ensuite rajouté cinq caractères qui pourraient être traduits par « À l’attaque, jeunes en colère ».
Le gouvernement chinois n’a pas du tout aimé que ces deux citoyens tournent en dérision les manifestations qu’il a pourtant condamnées en public, mais n’a rien fait pour empêcher ou diffuser.
Dix jours après la publication des deux messages, soit le jour de leur mariage, le couple a mystérieusement disparu. Le fiancé a refait surface quelques jours plus tard et a expliqué qu’il fut relâché sans que des charges soient portées contre lui. Par contre, la police locale à envoyer Mlle Jianping dans un camp de travaux forcés pendant un an pour une «ré-éducation par le travail ». Son fiancé a entamé une grève de la faim pour plaider sa libération.

Une excuse pour lutter contre l’opposition
Il est important de noter que la détenue est connue pour ses actions de défenses en faveur des droits de l’homme et fut déjà arrêtée pour son soutient à diverses causes promouvant la démocratie. Il est donc fort probable qu'elle était déjà sous surveillance. Ces évènements montrent donc à quel point le gouvernement observe ce qui se passe sur Twitter et n’hésite pas à l’utiliser comme excuse à des fins politiques et répressives. Le service de microblogging a été banni par le gouvernement, mais reste utilisé par de nombreux internaute chinois contournant les pare-feu.

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