1er Congrès de l’Association française d’ethnologie et d’anthropologie (AFEA), 21-24 Septembre 2011, EHESS, Paris
- Présentation
L’Association Française d’Ethnologie et d’Anthropologie a été créée en janvier 2009 pour promouvoir l’anthropologie sociale, la pluralité de ses pratiques et de ses domaines d’application, sa transmission et son devenir. Elle vise à rassembler des individus et des associations, généralistes ou spécialisées, pour donner à notre discipline une plus grande visibilité dans la société. En relation avec les associations d’anthropologues présentes en Europe et dans le monde, l’AFEA entend susciter des échanges sur des objets scientifiques, des débats sur des enjeux politiques, des dialogues sur des aspects professionnels et constituer un espace de relations avec les jeunes qui cherchent à se repérer dans les multiples dimensions d’une discipline où la recherche joue un rôle fondamental. Le premier Congrès a retenu le thème très large de la connaissance pour inviter les différents courants de l’anthropologie à s’exprimer sur une scène commune. Un tel débat n’a pas eu lieu en France depuis la fin des années 1970. Il se tiendra à Paris en septembre 2011.
L’Association Française d’Ethnologie et d’Anthropologie a été créée en janvier 2009 pour promouvoir l’anthropologie sociale, la pluralité de ses pratiques et de ses domaines d’application, sa transmission et son devenir. Elle vise à rassembler des individus et des associations, généralistes ou spécialisées, pour donner à notre discipline une plus grande visibilité dans la société. En relation avec les associations d’anthropologues présentes en Europe et dans le monde, l’AFEA entend susciter des échanges sur des objets scientifiques, des débats sur des enjeux politiques, des dialogues sur des aspects professionnels et constituer un espace de relations avec les jeunes qui cherchent à se repérer dans les multiples dimensions d’une discipline où la recherche joue un rôle fondamental. Le premier Congrès a retenu le thème très large de la connaissance pour inviter les différents courants de l’anthropologie à s’exprimer sur une scène commune. Un tel débat n’a pas eu lieu en France depuis la fin des années 1970. Il se tiendra à Paris en septembre 2011.
1- Texte d’appel
[Extrait] Aujourd’hui, en anthropologie comme dans toutes les disciplines scientifiques, se pose la question de la connaissance, de ses modalités de production et de sa place dans les sociétés contemporaines. Prenant acte de la réorganisation des institutions publiques d’enseignement et de recherche, de la modification du statut général de la science et, de manière plus spécifique de l’intérêt croissant porté aux modes d’obtention et de validation des savoirs en anthropologie, l’AFEA propose, pour ce premier congrès, de se réunir autour des limites ou frontières de la connaissance. Sous le titre « No(s) Limit(es) » se déclinent, de manière ouverte, des questions à la fois scientifiques et politiques, qui articulent des dimensions épistémologiques et réflexives. Anthropologie comme connaissance, Anthropologie de la connaissance : tels sont les deux grands champs que ce congrès souhaite associer.
On peut par exemple envisager la connaissance en termes :
1. De contenus : Comment émergent de nouvelles thématiques, de nouveaux objets ? Comment sont-ils organisés, gérés, disciplinés ? Les savoirs s’accumulent-ils, disparaissent-ils, sont-ils recyclés au gré des paradigmes ?, 2. D’opérations cognitives : La question des catégories et des typologies, celle des symbolisations et des perceptions ; le rôle du corps, des émotions, des affects, des relations sociales, 3. De fabrications, d’appropriations et de circulations : Les situations et contextes dans lesquels les connaissances sont produites, transmises, captées, commercialisées, etc., 4. De pratiques et d’usages : La question des techniques et des savoir-faire, mais aussi les opérations de détournements ou d’emprunt, 5. D’effets produits et d’enjeux : La reconfiguration des rapports sociaux et de pouvoir, la constitution d’altérités, les phénomènes de globalisation, de normalisation ou de dissidence.
Sur chacun de ces aspects, les sciences sociales peuvent porter un double regard. D’un côté, comment l’anthropologie aborde-t-elle la connaissance d’elle-même ? De l’autre, comment interroge-t-elle la connaissance comme phénomène social et culturel ?
[Extrait] Aujourd’hui, en anthropologie comme dans toutes les disciplines scientifiques, se pose la question de la connaissance, de ses modalités de production et de sa place dans les sociétés contemporaines. Prenant acte de la réorganisation des institutions publiques d’enseignement et de recherche, de la modification du statut général de la science et, de manière plus spécifique de l’intérêt croissant porté aux modes d’obtention et de validation des savoirs en anthropologie, l’AFEA propose, pour ce premier congrès, de se réunir autour des limites ou frontières de la connaissance. Sous le titre « No(s) Limit(es) » se déclinent, de manière ouverte, des questions à la fois scientifiques et politiques, qui articulent des dimensions épistémologiques et réflexives. Anthropologie comme connaissance, Anthropologie de la connaissance : tels sont les deux grands champs que ce congrès souhaite associer.
On peut par exemple envisager la connaissance en termes :
1. De contenus : Comment émergent de nouvelles thématiques, de nouveaux objets ? Comment sont-ils organisés, gérés, disciplinés ? Les savoirs s’accumulent-ils, disparaissent-ils, sont-ils recyclés au gré des paradigmes ?, 2. D’opérations cognitives : La question des catégories et des typologies, celle des symbolisations et des perceptions ; le rôle du corps, des émotions, des affects, des relations sociales, 3. De fabrications, d’appropriations et de circulations : Les situations et contextes dans lesquels les connaissances sont produites, transmises, captées, commercialisées, etc., 4. De pratiques et d’usages : La question des techniques et des savoir-faire, mais aussi les opérations de détournements ou d’emprunt, 5. D’effets produits et d’enjeux : La reconfiguration des rapports sociaux et de pouvoir, la constitution d’altérités, les phénomènes de globalisation, de normalisation ou de dissidence.
Sur chacun de ces aspects, les sciences sociales peuvent porter un double regard. D’un côté, comment l’anthropologie aborde-t-elle la connaissance d’elle-même ? De l’autre, comment interroge-t-elle la connaissance comme phénomène social et culturel ?
[ Lire l'annonce en entier ici. ]
Propositions sous forme d’un titre et résumé (2500 signes environ), avant le 20 décembre 2010.
Pour tout renseignement complémentaire : congres2011@asso-afea.fr ou consulter www.asso-afea.fr
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"Appel à communication : Connaissance No(s) Limit(es) - 1er congrès Afea" [en ligne], in Afea, Association française d’ethnologie et d’anthropologie, page publiée le 11 octobre 2010 [visitée le 15 octobre 2010], disponible sur: http://www.asso-afea.fr/Appel-a-communication-Connaissance,213.html
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