Le 17
octobre 2009 (Désolée, publication du message un peu tardive...)
Journée d'études
Lieu(x) : Institut du monde anglophone
Organisateur(s) : EA PRISMES, Maryvonne Boisseau, Christine Raguet
Contact(s) : c.raguet@univ-paris3.fr,
catherine.guillet@noos.fr
La cohésion et la cohérence
d'un texte, quel que soit le genre auquel il appartient, se trouvent parfois
mises à mal lors de la traduction d'une langue à l'autre. On peut avancer
quelques raisons à la difficulté d'assurer cette cohérence : une perception
décalée du contexte dans lequel tel texte s'inscrit, une connaissance incomplète
de l'œuvre dont il est un fragment ou une partie, la tendance naturelle à
privilégier la cohésion linguistique de la langue d'accueil au détriment de la
logique discursive de l'original.
D'un point de vue linguistique
et discursif, si l'on tient compte de la distinction entre les marqueurs de
cohésion et la cohérence globale d'un texte, on retiendra l'idée que le texte
manifeste, par des marqueurs divers, cette cohésion formelle et l'adéquation à
son objet. On s'attachera donc à l'étude comparative et contrastive de ces
marqueurs afin d'une part de dégager des récurrences linguistiques et d'autre
part mettre en lumière, le cas échéant, certaines tendances traductives en
s'attachant à trois aspects :
- la cohésion formelle assurée par des « connecteurs » marqueurs de
coordination,
- la cohésion logique argumentative assurée, sur le plan syntaxique, par des «
connecteurs » marqueurs de conjonction et sur le plan phatique par des adverbes
« interlocutifs » (par exemple, Well...)
- la cohésion référentielle comme facteur de cohérence globale (interne et
externe) par l'analyse de certains éléments participant à la construction de la
référence (par exemple : les marqueurs de l'anaphore).
D'un point de vue
méthodologique, on pourra travailler dans le cadre de la linguistique de corpus
ou préférer des approches fondées sur l'observation d'exemples extraits d'une
seule œuvre ; on pourra s'intéresser à des textes de genres différents
(littéraires, journalistiques, sciences humaines) mais dans tous les cas, il s'agira
de travailler sur ce qui est en jeu dans l'opération de traduction des
marqueurs de connexion et de relation au sein de discours précisément
identifiés et délimités.
Plus d’informations et source : http://www.univ-paris3.fr/recherche
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