Bienvenue / Welcome to Nelumbo - Le Journal !

Ce blog met à votre disposition des informations sur l'univers culturel et sur le monde de la recherche et de la science. Vous trouverez ici des annonces à propos de séminaires ou de conférences à venir, sur la recherche en sciences sociales (plus particulièrement en Asie du Sud-est), sur des évènements scientifiques et culturels, propositions d'emploi, des appels à contribution, etc.
Pour recevoir les actualités de Nelumbo, devenez membres ou souscrivez au RSS.
Contactez-moi pour toute requête, proposition de publication d'un article, suggestion d'un évènement, ou autre commentaire. Bonne visite !
---
This blog's purpose is to inform you about the cultural studies, research and science world. Nelumbo is generally focused on issues related to archaeology, history, and culture in Southeast Asia. It's also a place for posts and ads about seminars or conferences, on research in social sciences (particularly in South-East Asia), on scientific and cultural events, publications, calls for papers, jop posts, etc.
Feel free to use the search box above, subscribe for RSS, or become member.
Contact me for any request, recommend an article or submit contribution, suggest event, or something else. Corrections, comments and questions are most welcome. Have a good time !

26 janv. 2011

Afrique du Sud - Le viol correctif : des crimes de haine impunis.

Le "viol correctif", une pratique cruelle consistant à violer des lesbiennes pour les "guérir" de leur homosexualité, atteint un niveau critique en Afrique du Sud.

Millicent Gaika a été ligotée, étranglée, torturée et violée plusieurs fois de suite lors d'une agression l'an dernier. Mais des militantes courageuses sont en train de risquer leur vie pour faire en sorte que le cas de Millicent fasse changer les choses. Leur appel au Ministre de la Justice a dépassé les 140 000 signatures, ce qui l'a contraint à réagir à la télévision nationale.

Si nous sommes suffisamment nombreux à donner de l'ampleur à cette campagne, nous pourrons aider à la mise en place d'actions urgentes pour mettre fin au "viol correctif". Appelons le Président Zuma et le Ministre de la Justice à condamner publiquement le "viol correctif", à qualifier pénalement les crimes de haine, et à conduire un changement radical vis-à-vis du viol et de l'homophobie. Signez la pétition dès maintenant et faites suivre l'appel à tous.

Plus d'informations :
Un rapport d’Action Aid révèle qu’en Afrique du Sud les lesbiennes sont les fréquentes victimes de brutalités et de viols malgré les garanties constitutionnelles censées les protéger. [...]
L'ONG américaine Global Girl Media profite de la Coupe du monde de soccer pour permettre à une vingtaine de jeunes Sud-Africaines de milieux défavorisés de faire du journalisme pour la télévision pendant un mois.
Les jeunes filles couvrent la fièvre du soccer, mais aussi des sujets tabous.
L'un de leurs reportages : la violence contre les lesbiennes, victimes de viols collectifs « correctifs » censés les « guérir » de leur homosexualité. [...]
En 2009, le viol et le meurtre d’Eudy Simelane, joueuse de foot de l’équipe nationale sud africaine, ont donné un visage aux victimes des viols correctifs. Ce terme décrit une pratique barbare qui consiste à violer une personne pour la "guérir" de ses orientations sexuelles.  [...]
Millicent Gaika, une Sud-africaine, s'est fait battre, torturer, étrangler et violer cinq heures durant en novembre. Son agresseur voulait la «soigner» de son homosexualité. «Je sais que tu es lesbienne. Tu n'es pas un homme, tu penses que tu en es un, mais je vais te montrer, tu es une femme», lui a-t-il dit, [...].
Post-apartheid South Africa was founded on democratic values, and a constitution that enshrines the principles of human dignity, equality, and social justice. In stark contrast with constitutional guarantees of freedom and human rights for all, research indicates that homophobic victimisation is an endemic part of the South African landscape. Crimes motivated by prejudice (‘hate crimes’) are not recognised as a separate crime category in current legislation. Research conducted in Gauteng province illuminates the nature and prevalence of prejudice-motivated hate speech and victimisation against LGBT (lesbian, gay, bisexual and transgender) people. [...].
South Africa has one of the highest rates of rape reported to the police in the world and the largest number of people living with HIV. The rate of rape perpetration is not known because only a small proportion of rapes are reported to the police. There is considerable concern about the links between these two problems. [...].
South Africa faces a globally unprecedented problem of violence against women and girls, as well as men and boys, which is undermining our national development and hindering our achievement of the Millennium Development Goals. [...]
But what did Minister Radebe, charged with leading the cause of justice in South Africa, do after receiving the message that tens of thousands of people from more than 150 countries all over the world are demanding that he acknowledge 'corrective rape', meet with activists leading the anti-corrective rape fight, and take 'corrective rape’ prevention seriously?
Nothing.
But that didn't stop us. We got more and more and more people to petition the minister, bringing the campaign's support up to more than 135,000 people from 163 countries and quite literally flooding the email inboxes of his senior staff. Not only that, [...].
Vingt mille viols de mineurs sont rapportés chaque année à la police. La pauvreté, l'alcoolisme, la promiscuité et les préjugés expliquent en partie ce phénomène. Dans les journaux, on l'a baptisée Bébé Tshepang, espoir en zoulou. Elle avait neuf mois quand, en 2001, elle a été violée par son beau-père. Après des semaines d'hôpital, plusieurs opérations chirurgicales, Bébé Tshepang a survécu. Son affaire avait fait la « une » des médias pendant des semaines. Un quotidien avait publié une « liste de l'horreur », énumérant les agressions sexuelles sur des enfants rapportées en un mois à la police. [...]

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire